Cession d'une entreprise 3

La lettre d’intention peut être précédée d’un protocole d’accord entre les parties, qui fixe sur le papier les principaux éléments et les conditions réelles du transfert des actions ou des intérêts. Cette opération est effectuée avant le transfert effectif de la propriété.

Quel est l’objectif d’une lettre d’intention ?

Cession d'une entreprise 2Une lettre d’intention, généralement préparée par l’acheteur, définit les conditions de la vente de la société ou des actions.

Il contient tous les éléments nécessaires aux négociations et se compose d’un certain nombre de documents, notamment les statuts, un résumé du Kbis, les documents comptables, les polices d’assurance, une copie du contrat de location, les lettres de démission des principaux administrateurs, une liste des employés et des copies des contrats de travail et des feuilles de paie qui les accompagnent et, surtout, le fameux projet de police d’assurance de biens et de responsabilité. Déclaration du vendeur.

Dans le cas d’une acquisition pour l’achat d’actions, outre une déclaration d’intention, un projet de police d’assurance de biens et de responsabilité pour la phase finale post-acquisition.

Que doit contenir un protocole d’accord ?

Un protocole d’accord est un document qui peut compter plus de 100 pages. L’intervention d’un notaire n’est pas obligatoire, mais l’avis d’un professionnel (avocat, comptable) est nécessaire, sinon le transfert risque de ne pas être valable.

Le prix d’un transfert commercial

Cession d'une entreprise 1Le prix de transfert est soit un prix fixe (montant exact), soit un prix ferme (basé sur le chiffre d’affaires à la date de la vente, la trésorerie, etc.)

Toutefois, le prix est négocié sur la base des comptes de l’entreprise et il existe généralement une clause de révision. Très souvent, le compte de référence n’est pas prêt au moment où le prix est déterminé.

Une clause de modification permet donc d’ajuster le prix en fonction des comptes définitifs au moment de la conclusion de la lettre d’intention.

La clause d’emport est un mécanisme de plus en plus utilisé.

Il lie une partie du prix de vente aux performances futures de la société cible et est versé en deux étapes.

Contrats conclus par le vendeur

Dans le cas d’une cession d’actions, les contrats conclus par le cédant sont transférés au cessionnaire. Elles restent donc valables.

Dans des cas exceptionnels, certains accords contiennent des dispositions relatives à un changement d’administrateurs ou à un changement de contrôle. Dans ce cas, le contrat expire automatiquement au moment de la vente, sauf si une prolongation est prévue.

Dans le cas de la vente d’une entreprise, seuls les contrats de travail, d’assurance et d’édition existants sont automatiquement transférés à l’acheteur.

Constitution de garanties pour les actifs et les passifs

Cette clause est commune et nécessaire pour tous les acheteurs d’entreprises.

Son but est de clarifier la garantie du vendeur envers l’acheteur et de préciser dans quelle mesure et sous quelle forme le vendeur accepte d’indemniser l’acheteur pour les résultats passés de l’entreprise.

Compte séquestre.

Cession d'une entrepriseLorsqu’une entreprise est transférée, l’acheteur est solidairement responsable des dettes du vendeur, y compris les paiements d’impôts, les dettes commerciales (fournisseurs) et même les dettes non liées à l’entreprise (prêts personnels), à hauteur de la valeur de l’entreprise.

Pour éviter cela, il est d’usage dans la pratique de bloquer l’argent de la vente à un tiers (notaire ou avocat) pendant une période de 3 à 5 mois pour les objections des créanciers. Après cette période, l’argent est restitué au vendeur.

Conditions préalables à un protocole d’accord

Le privilège permet à l’acheteur de s’opposer à la vente si certaines conditions ne sont pas remplies.

  • – Les fonds nécessaires à l’achat n’ont pas été réunis.
  • – Aucun tiers (concessionnaire, fournisseur) n’a accepté d’être lié par un contrat intuitif.
  • – Si le montant dépasse le montant contractuel, cela doit être clairement indiqué.
  • – Déclarations ou informations erronées concernant les actifs vendus, telles que des incendies, des inspections réglementaires qui empêchent l’entreprise de poursuivre ses activités, ou la faillite d’un client important.